Nous, avocats signataires du présent rapport, destiné aux autorités publiques administratives, juridiques, aux organisations de défense des droits de l’homme et à l’opinion publique nationale et internationale, entendons informer sur le danger qui pèse sur les libertés publiques individuelles au regard des procédures déclenchées dans l’urgence et visant les manifestants qui ont, le 26 janvier 2019, exercé leurs droits à la liberté de penser, d’expression et de manifestation, garantis par la constitution du Cameroun.